Djeli

“Ma musique est une musique de paix et d’amour que tout le monde peut écouter” certifie le koriste. “Elle doit servir à atténuer les souffrances. Mes textes parlent de l’esclavage (Le Dernier Regard de Goré), de la vie quotidienne, de trahison (Dalamoroya), d’hypocrisie (Nafi) et parlent à tout le monde car ce sont des problèmes qui nous touchent tous” précise celui qui compose généralement ses titres à la guitare avant de les transposer pour la kora. ‘M’bemba est une chanson pour mon grand-père qui était lui aussi griot. C’était mon ami. Mes paroles sont souvent inspirées par ses propos. Je n’ai rien oublié” ajoute-t-il.
“Dans Ménilmontant, je raconte en malinké, soussou (deux langues très parlées en Afrique de l’Ouest) et en français, comment en 2010 des marchands de sommeil m’ont expulsé de mon logement alors que j’étais en déplacement aux Antilles. Je payais 570 € pour 12 m2 avec une seule douche pour tout l’étage.” Aujourd’hui Djeli Moussa Condé vit à Balard, un quartier qu’il apprend à découvrir. “Mais où que tu vives, les problèmes sont les mêmes. C’est en tout cas ce que j’ai appris en voyageant tout autour du monde. C’est ce monde qui m’inspire, ce monde qui n’a plus besoin de guerre, ni de conflit.”
Djeli Moussa Condé (Polychrone/Socadisc) 2012
En concert le 28 avril au Mundo Kfé à Marseille, le 10 mai au Studio de l’Ermitage à
Paris

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